There is a Japanese word natsukashii (懐かしい) which reflects a feeling of instant gentle melancholy, in balance between dream and memory. The series “Le chant du silence” offers a blurred exploration of it.
These compositions of objects (little worthless treasures, gleaned here and there, from the drawers of the house, returning from the garden, the market…) photographed in the restricted perimeter of the workshop are like so many fragments of everyday life. At first glance blurry, the contours become clearer as the viewer’s gaze takes possession.
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Il existe un mot japonais natsukashii (懐かしい) qui traduit un sentiment de mélancolie douce dans l’instant, en équilibre entre le rêve et le souvenir. La série “Le chant du silence” en propose une exploration tout en estompe.
Ces compositions d’objets (petits trésors sans valeur, glanés ici et là, dans les tiroirs de la maison, au retour du jardin, du marché,..) photographiés dans le périmètre restreint de l’atelier sont comme autant de fragments intimes du quotidien.
À première vue flous, les contours se précisent au fur et à mesure que le regard du spectateur prend possession.