Depuis longtemps, j’expérimente un travail à l’encre de Chine autour du “souffle reliant le monde visible à un monde invisible” (François Cheng). J’aime la simplicité de la mise en œuvre : de l’encre, du papier et le pinceau qui les unit. Quand l’encre atteint le papier, il n’y a pas de repentir possible. C’est irréversible.
J’ai récemment compris que ma quête photographique était du même ordre: parvenir à un lâcher prise pour célébrer l’instant. Sans repentir. Chaque moment qui s’offre à mon objectif contient un secret, une part du hasard.
Relier le visible et l'invisible, le clair et l'obscur, l'indistinct et le précis, le réel et l'imaginaire, ... tel est l'enjeu de mon travail.
Nadia Anemiche’s Biography
Since a long time, I have been experimenting with Indian ink work around « the breath connecting the visible world to an invisible world » (François Cheng). I like the simplicity of the implementation: ink, paper, and the brush that unites them. When the inks touches the paper, there is no possible repentance. It’s irreversible.
I recently realized that my photographic quest was of the same level : managing to let things go to celebrate the present moment. Without any repentance. Every moment that opens up to my lens contains a secret, a part of chance.
Linking the visible and the invisible, the clear and the dark, the indistinct and the precise, the real and the imaginary, … such is the challenge of my work.